Texteset Paroles de Je t'aime bien Je voulais t' parler depuis longtemps Je n' sais pas si c'est bien le moment Tant pis si j' l' dis maladroitement : Ben, voilà, je t'aime bien. Chaque fois que j' te vois dans l'embarras, J'aimerais pouvoir te sortir de là. Et, bêtement, je pense que ça t'aidera Si j' te dis : Je t'aime bien - Ô Capucine
Vay Tiền Trả Góp 24 Tháng. Bourvil Durée 0230 Ce titre est présent dans l'album suivant Bourvil - Ses Grands Succès, Vol. 1 Bourvil
L'auteur, compositeur et interprète français, Georges Brassens est né le 22 octobre 1921 à Sète Hérault et mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc Hérault. Aujourd'hui serait son centième anniversaire s'il avait vécu. Bernard Lonjon a écrit deux livres à son sujet son site Deux cents chansons dans le répertoire de Brassens, Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée, etc. ... "J'aurais pu virer malhonnête". Presque trente ans après sa mort, Georges Brassens est devenu une figure mythique de la chanson française. Pourtant, certaines facettes de sa personnalité demeurent méconnues, même de ses inconditionnels. Sa complicité dans plusieurs cambriolages perpétrés avec sa bande de copains à Sète et ses démêlés judiciaires sont détaillés dans ce livre pour la première fois. Ils conduiront le jeune homme de vingt ans à s'exiler à Paris où il écrira ses plus beaux textes. Plus inattendue encore, la révélation de son dossier aux Renseignements généraux. Les RG le qualifient à l'époque de chantre des théories libertaires " qui insulte la police, la gendarmerie et l'armée " ! Nourri d'archives inédites, d'entretiens avec ses proches et d'anecdotes savoureuses, ce récit évoque l'immense poète à travers le charme et l'emprise de Sète, sa ville natale, son " île singulière ". Il serpente entre l'histoire du XXe siècle et l'œuvre de Brassens jusqu'à la réussite en pleine lumière de ce sculpteur de mots, brillant artisan de la rythmique. La jeunesse tumultueuse, les premières amours, les relations avec les staliniens et les francs-maçons, les amitiés ambiguës. Jusqu'à ce que la Camarde ne le transforme en éternel estivant. C'est ainsi que Bernard Lonjon dresse le portrait d'un Brassens dans sa jeunesse tumultueuse, fougueuse et inclassable, que Brassens répercute dans... la "Mauvaise Réputation". Suvi par les Trompètes de la renommée ... "Brassens, l'enchanteur" Mort à 60 ans, Georges Brassens est un enchanteur qui traverse les générations, chanté par de plus en plus de jeunes interprètes. On ne compte plus les chanteurs armés de guitares acoustiques qui refusent de desceller la statue du commandeur moustachu. Certains sont même devenus dévots – comble pour un anticlérical convaincu – et lui vouent une pieuse déférence. Des universitaires organisent des conciles pour le disséquer et raviver le volcan, pour le bonheur des fidèles. Ayant eu accès aux agendas de Brassens, Bernard Lonjon reconstitue une vie complète détaillant, année par année, ses activités enregistrement de disques, spectacles, rencontres, voyages, activités personnelles. Il dévoile le contenu d’une bibliothèque Brassens gardée secrète, incluant certaines correspondances jamais publiées. Son amour pour Sète dans une suplique Grivois, Brassens ? Comme le dit Taverne du Poète, Bien sûr, avec la Brave Margot Dans la "Complainte des filles de joie" ... et pour couronner le tout avec "le Pornographe" Chanteur engagé, Brassens ? Discret, pas lanceur d'alerte pour un sou. Pourtant du bout des lèvres, avec une impression d'être contre la peine de mort, dans le Gorille. Là, j’ai voulu raconter une histoire pour m’amuser. Mais à la fin de cette histoire un peu burlesque une sorte de morale est venue. En prime, je n’y avais pas pensé », disait-il. ... Aujourd'hui Dernièrement, Yolande Moreau et François Morel étaient invités au 28' de ARTE pour présenter leur disque "Brassens dans le texte" de leurs reprises des chansons de Brassens podcast. Rencontre en 1969 entre Jean Ferrat, collectiviste et Georges Brassens, individualiste dont il est question. "Chanson pour l'Auvergnat" destinée à Ferrat ? "Georges Brassens ou la mort lente des idées et de l’engagement" écrit par par Serge ULESKI en le comparant à Léo Ferré. Celui-ci raconte Brassens des débuts, ceux des années de guerres. Brassens avait alors 19 ans à l'arrivée des troupes allemandes et 25 ans à leur départ. il réconcilie toutes les insouciances, tous les égoïsmes, toutes les indifférences, les bourgeois et tous les imbéciles heureux car, manifestement, Brassens ne s'est dérangé pour personne et n'a dérangé que quelques grenouilles de bénitier et autres culs serrés On ne trouve rien qui puisse nous ramener aux années 60 et 70 aucune actualité, aucun de leurs enjeux sociétaux et politiques. Léo Ferré a été pleinement dans cette vie d'anarchiste, de la guerre d'Algérie à Mai 68, du monde du travail, d'une jeunesse à la recherche d'une cause à défendre à l'abêtissement de la société de consommation, il aura été de toutes les époques, témoin et pourfendeur... Pour Brassens, pas question de mourir pour des idées. Le 6 janvier 1969 a lieu la rencontre entre Jacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens C'est peut-être issue de cette rencontre que Brassens compose sa chanson la plus connue "Les copains d'abord" Brassens est mort le 29 octobre 1981, une vie de 60 ans et exactement une semaine après sa date de naissance. Internet, les réseaux sociaux et le populisme n'existaient donc pas. Je me suis demandé comme je l'ai fait récemment, comment aurait-il vécu notre époque ? Je peux me tromper mais j'ai l'impression qu'il les auraient dédaignés. Les réseaux sociaux sur la musique de "Brave Margot" Georgette, voulant être sociale, Venait perdre sa solitude Elle rouvre son réseau social Confiante, saine de plénitude Lit pour apprendre son destin C'était tout c'qu'elle avait comme voisin Un passeur la vit en victime, Lui raconta une fable Georgette le trouva aimable Un croquant, passant à la ronde, Trouvant le tableau peu commun S'en alla le dire à tout l'monde Et, le lendemain Quand Georgette ouvrit son plumage Elle avait perdu son ramage Tous les réseaux du village Étaient là, lalala la la la Étaient là, lalala la la la Et Georgette qui était simple et très sage Présumait que c'était des mages Tous les gars, tous les gars du village Étaient là, lalala la la la Étaient là, lalala la la la La chanson intemporelle que je préfère "Les amoureux des bancs publics" Allusion
la différence entre l'anarchiste-individualiste et l'anarchiste-concon cucumumunniniste => smile2 I Être anarchiste-individualiste c'est nier l'autorité et rejeter son corollaire économique l'exploitation. Et cela dans tous les domaines où s'exerce l'activité humaine. L'anarchiste-individualiste veut vivre sans dieux ni maîtres; sans patrons ni directeurs; alégal, sans lois comme sans préjugés; amoral, sans obligations comme sans morale collective. Il veut vivre librement, vivre sa conception personnelle de la vie. En son for intérieur, il est toujours un asocial, un réfractaire, un en-dehors, un en-marge, un à-côté, un inadapté. Et pour obligé qu'il soit de vivre dans une société dont la constitution répugne à son tempérament, c'est en étranger qu'il y campe. S'il consent au milieu les concessions indispensables - toujours avec l'arrière pensée de les reprendre - pour ne pas risquer ou sacrifier sottement ou inutilement sa vie, c'est qu'il les considère comme des armes de défense personnelle dans la lutte pour l'existence. L'anarchiste-individualiste souhaite vivre sa vie, le plus possible, moralement, intellectuellement, économiquement, sans se préoccuper du reste du monde, exploitants comme exploités; sans vouloir dominer ni exploiter autrui, mais prêt à réagir par tous les moyens contre quiconque interviendrait dans sa vie ou lui interdirait d'exprimer sa pensée par la plume ou la parole. L'anarchiste-individualiste a pour ennemi l'État et toutes ses institutions qui tendent à maintenir ou à perpétuer sa mainmise sur l'être individuel. Point de possibilité de conciliation entre l'anarchiste-individualiste et une forme quelconque de société reposant sur l'autorité, qu'elle émane d'un autocrate, d'une aristocratie ou d'une démocratie. Point de terrain d'entente entre l'anarchiste et tout milieu réglementé par les décisions d'une majorité ou les vœux d'une élite. L'anarchiste-individualiste combat au même titre et l'enseignement fourni par l'État et celui dispensé par l'Église. Il est l'adversaire des Monopoles et des Privilèges, qu'ils soient d'ordre intellectuel, moral ou économique. En un mot, il est l'antagoniste irréconciliable de tout régime, de tout système de vie sociale, de tout état de choses impliquant domination de l'homme ou du milieu sur l'individu, et exploitation de l'individu par l'homme ou le milieu. L'œuvre de l'anarchiste-individualiste est avant tout une œuvre de critique. L'anarchiste-individualiste va, semant la révolte contre ce qui opprime, entrave, s'oppose à la libre expansion de l'être individuel. Il convient d'abord de débarrasser les cerveaux des idées préconçues, de mettre en liberté les tempéraments enchaînés par la crainte, de susciter des mentalités affranchies du qu'en dira-t-on et des conventions sociales; c'est ensuite que l'anarchiste poussera qui veut faire route avec lui à se rebeller pratiquement contre le déterminisme du milieu social, à s'affirmer individuellement, à sculpter sa statue intérieure, à se rendre, autant que possible indépendant de l'environnement moral, intellectuel, économique. Il pressera l'ignorant de s'instruire, le nonchalant de réagir, le faible de devenir fort, le courbé de se redresser. Il poussera les mal doués et les moins aptes à tirer d'eux-mêmes toutes les ressources possibles et non à se reposer sur autrui. Un abîme sépare l'anarchisme du socialisme sous ses différents aspects, y compris le syndicalisme. L'anarchiste-individualiste place à la base de toutes ses conceptions de vie le fait individuel. Et c'est pour cela qu'il se dénomme volontiers anarchiste-individualiste. Il ne pense pas que les maux dont souffrent les hommes proviennent exclusivement du capitalisme ou de la propriété privée. Il pense qu'ils sont dus surtout à la mentalité défectueuse des hommes, pris en bloc. Les maîtres ne sont que parce qu'il existe des esclaves et des dieux ne subsistent que parce que s'agenouillent des fidèles. L'anarchiste-individualiste se désintéresse d'une révolution violente ayant pour but une transformation du mode de distribution des produits dans le sens collectiviste ou communiste, qui n'amènerait guère de changement dans la mentalité générale et qui ne provoquerait en rien l'émancipation de l'être individuel. En régime communiste celui-ci serait aussi subordonné qu'actuellement au bon vouloir du Milieu il se trouverait aussi pauvre, aussi misérable que maintenant; au lieu d'être sous le joug de la petite minorité capitaliste actuelle, il serait dominé par l'ensemble économique. Rien ne lui appartiendrait en propre. Il serait un producteur, un consommateur, un metteur ou un preneur au tas, jamais un autonome. II L'anarchiste-individualiste se différencie de l'anarchiste communiste en ce sens qu'il considère en dehors de la propriété des objets de jouissance formant prolongement de la personnalité la propriété du moyen de production et la libre disposition du produit comme la garantie essentielle de l'autonomie de la personne. Étant entendu que cette propriété se limite à la possibilité de faire valoir individuellement, par couples, par groupement familial, etc. l'étendue de sol ou l'engin de production indispensable aux nécessités de l'unité sociale; sous réserve, pour le possesseur, de ne point l'affermer à autrui ou de ne point recourir pour sa mise en valeur à quelqu'un à son service. L'anarchiste-individualiste n'entend pas plus vivre à n'importe quel prix, comme l'individualiste, fut-ce en exploiteur, qu'il n'entend vivre en réglementation, pourvu que l'écuelle de soupe soit assurée, la vêture certaine et le logis garanti. L'anarchiste-individualiste, d'ailleurs, ne se réclame d'aucun système qui lierait l'avenir. Il affirme se situer en état de légitime défense à l'égard de toute ambiance sociale État, société, milieu, groupement, etc. qui admettra, acceptera, perpétuera, sanctionnera ou rendra possible a la subordination au milieu de l'être individuel, plaçant celui-ci en état d'infériorité manifeste puisqu'il ne peut traiter avec l'ensemble d'égal à égal, de puissance à puissance; b l'obligation dans n'importe quel domaine de l'entraide, de la solidarité, de l'association; c la privation de la possession individuelle et inaliénable du moyen de production et de la disposition entière et sans restriction du produit; d l'exploitation de quiconque par l'un de ses semblables, qui le fera travailler pour son compte et à son profit ; e l'accaparement, c'est à dire la possibilité pour un individu, un couple, un groupement familial de posséder plus qu'il n'est nécessaire pour son entretien normal; f le monopole de l'État ou de toute forme exécutive le remplaçant, c'est à dire son intervention dans son rôle centralisateur, administrateur, directeur, organisateur, dans les rapports entre les individus, dans n'importe quel domaine que ce soit; g Le prêt à intérêt, l'usure, l'agio, la valeur d'échange monnayée, l'héritage, etc., etc. III L'anarchiste-individualiste fait de la "propagande" pour sélectionner les tempéraments anarchistes-individualistes qui s'ignorent, déterminer tout au moins une ambiance intellectuelle favorable à leur éclosion. Entre anarchistes-individualistes les rapports s'établissent sur la base de la "réciprocité". La "camaraderie" est essentiellement d'ordre individuel, elle n'est jamais imposée. Est "un camarade" qui leur plaît individuellement à fréquenter, qui tente un effort appréciable pour se sentir vivre, qui prend part à leur propagande de critique éducative et de sélection des personnes; qui respecte le mode d'existence de chacun, n'empiète point sur le développement de qui chemine avec lui et de ceux qui le touchent de plus près. L'anarchiste-individualiste n'est jamais l'esclave d'une formule-type ou d'un texte reçu. Il n'admet que des opinions. Il ne propose que des thèses. Il ne s'impose pas de point d'arrivée. S'il adopte une méthode de vie sur un point de détail, c'est afin qu'elle lui assure plus de liberté, plus de bonheur, plus de bien-être, mais non point pour s'y sacrifier. Et il la modifie, et il la transforme quand il s'aperçoit que continuer à y demeurer fidèle diminuerait son autonomie. Il ne veut point se laisser dominer par des principes établis à priori; c'est à posteriori, sur ses expériences, qu'il fonde sa règle de conduite, jamais définitive, toujours sujette aux modifications et aux transformations que peuvent suggérer l'enregistrement de nouvelles expériences, et la nécessité d'acquisition d'armes nouvelles dans sa lutte contre le milieu. Sans faire non plus de l'a priori un absolu. L'anarchiste-individualiste n'est jamais comptable qu'à lui-même de ses faits et gestes. L'anarchiste-individualiste ne considère l'association que comme un expédient, un pis-aller. Il ne veut donc s'associer qu'en cas d'urgence mais toujours volontairement. Et il ne désire passer de contrats, en général, qu'à brève échéance, étant toujours sous-entendu que tout contrat est résiliable dès qu'il lèse l'un des contractants. L'anarchiste-individualiste ne prescrit pas de morale sexuelle déterminée. C'est à chacun qu'il appartient de déterminer sa vie sexuelle ou affective ou sentimentale, tant pour l'un que pour l'autre sexe. L'essentiel est que dans les relations intimes entre anarchistes de sexe différant n'intervienne ni violence ni contrainte. Il pense que l'indépendance économique et la possibilité d'être mère à son gré sont les conditions initiales de l'émancipation de la femme. L'anarchiste-individualiste veut vivre, veut pouvoir apprécier la vie individuellement, la vie envisagée dans toutes ses manifestations. En restant maître cependant de sa volonté, en considérant comme autant de serviteurs mis à la disposition de son "moi" ses connaissances, ses facultés, ses sens, les multiples organes de perception de son corps. Il n'est point un peureux, mais il ne veut point se diminuer. Et il sait fort bien que celui qui se laisse mener par ses passions ou dominer par ses penchants est un esclave. Il veut conserver "la maîtrise du soi" pour s'élancer vers les aventures auxquelles le convient la recherche indépendante et le libre examen. Il préconisera volontiers une vie simple, le renoncement aux besoins factices, asservissants, inutiles; l'évasion des grandes agglomérations humaines; une alimentation rationnelle et l'hygiène corporelle. L'anarchiste-individualiste s'intéressera aux associations formées par certains camarades en vue de s'arracher à l'obsession d'un Milieu qui leur répugne. Le refus de service militaire, celui de payer l'impôt auront toute sa sympathie; les unions libres, uniques ou plurales à titre de protestation contre la morale courante; l'illégalisme en tant que rupture violente et sous certaines réserves d'un contrat économique imposé par la force; l'abstention de toute action, de tout labeur, de toute fonction impliquant maintien ou consolidation du régime intellectuel, éthique ou économique imposé; l'échange des produits de première nécessité entre anarchistes-individualistes possesseurs des engins de production nécessaires, en dehors de tout intermédiaire capitaliste; etc., sont des actes de révolte convenant essentiellement au caractère de l'anarchisme-individualiste. Modifié le 22 avril 2016 par Monsieur Le Curé
Je cherche fortune Aristide Bruant Harmonisation Robert Ledent Mp3 Chorale de l'ULB Voir la partition 1. Chez l' boulanger bis Fais-moi crédit bis J' n'ai plus d'argent, bis J' paierai sam'di bis Si tu n' veux pas bis M' donner du pain bis J' te cass' la gueule bis Dans ton pétrin bis Non, c'est pas moi, c'est ma soeur Qu'a cassé la machine à vapeur [Qu'a foutu la vérole au facteur] Ta gueule ter Je cherche fortune! Autour du Chat Noir Au clair de la lune A Montmartre, le soir 2. Chez l' marchand d' frites ... ... M' donner des frites J' te cass' la gueule Dans tes marmites 3. Chez l' cabar'tier ... ... M' donner à boire J' te cass' la gueule Sur ton comptoir 4. Marchand d' tabac ... ... M' donner des sèches J' fais dans ta gueule Un' large brèche 5. Chez la putain ... ... Baiser à l'oeil J' te cass' la gueule Dans ton fauteuil 6. Chez l'autr' putain ... ... M' prêter ton con J' te bouff' le cul Et les nichons 7. Chez l'aubergiste ... ... M' donner un' chambre J' te cass' la gueule Et les cinq membres 8. Chez l' chirurgien ... ... Soigner mon p'tit J' t'enfonc' dans l' cul Ton bistouri 9. Chez l' pharmacien ... ... M' donner d' potion J' te cass' la gueule Dans tes flacons 10. Chez M'sieur l' curé ... ... Nous mari-er J' te cass' la gueule Dans l' bénitier Au carnaval de Dunkerque, on chante La cabaretière fais nous crédit, On te paiera tous à samedi Si tu veux pas, m' donner à boire, On va t' choler dans ton comptoir A la piqûre, tout l'monde l'endure Le plus veinard c'est co pinard Qu'il se couche tôt, qu'il se couche tard, Il boit toujours son verre d' pinard. Je cherche fortune, tel que nous le chantons, est manifestement un assemblage de trois chansons différentes les couplets d'une part, l'interlude d'autre part et pour terminer le refrain; en effet seuls quatre vers Je cherche fortune... sont empruntés à la chanson Le Chat Noir d'Aristide Bruant 1884; dans celle-ci ils sont répétés deux illustrations ci-dessous - d'une part, dû à Steinlen, le "logo" du Chat Noir devenu celui du cabaret fondé par Rodolphe Salis fin du XVIIIe siècle; - d'autre part, par Toulouse-Lautrec une célèbre affiche d'Aristide Bruant qui fut une figure particulièrement marquante de ce cabaret. Logo Affiche A l'époque, le "Caveau du Chat Noir", premier cabaret de Pigalle, situé au pied de la butte Montmartre dans le 18ème arrondissement de Paris, était une sorte d'académie on y récitait du Jean Richepin, de l'Haraucourt, du Rollinat etc., Des aristos, de grands bourgeois y croisaient des "horizontales", Hugo, Aristide Bruant, Boris Vian, Gréco, Patachou, Michel Simon, Gainsbourg... de grands noms vinrent y boire de l'absinthe, réciter des poésies ou chanter leurs compositions. Le théâtre d'ombres y a été créé, qui devait assurer sa fortune ; on y jouait des pièces. C'était le berceau et la rampe de lancement de presque tous ces artistes de grande renommée. A titre d'information, voici paroles et musique du Chat Noir de Bruant ainsi qu'un extrait en mp3 de son enregistrement original . L'air chanté actuellement n'a, à l'exception du refrain, rien à voir avec celui du Chat Noir. Pour celui-ci, Bruant a emprunté la mélodie à l'hymne Occitan Aquelas Montanhas, mieux connu sous le titre Se canta. De 3 temps il l'a adapté en 4 temps. En voici deux interprétations. La première, en occitan normalisé. La seconde est interprétée par Andre Dassary originaire de Biarritz en pays basque qui la chante en occitan de Biarritz. Ci-après le texte, dans sa version normalisée, celle de Biarritz, ainsi que sa traduction en français. Occitan normalisé Repic Se canta, que cante ! Canta pas per ieu, Canta per ma mia Qu'es al luènh de ieu. 1. Dejós ma fenèstra I a un aucelon Tota la nuèch canta Canta sa cançon. 2. Aquelas montanhas Que tan nautas son M'enpàchan de veire Mas amors ont son 3. Baissatz-vos montanhas ! Planas levatz-vos ! Per que pòsqu veire Mas amors ont son. 4. Aquelas montanhas Tan s'abaissaràn E mas amoretas Se raprocharàn. Occitan de Biarritz Repic Se canto, que canto Canto pas per yo Canto per ma mio Qu´es al lent de you 1. Devath ma finèstro Ya un auselon Touto la noeit canto Canto sa canson 2. Aqueros montagnos Qué tan aoutos sount, M´empatchon de bésé Mas amous oun sount. 3. Baïssas bous mountagnos Planos aoussas bous! Perque posqui bésé Mas amous oun sount. 4. Aqueros montanhos Tan s’abaicharàn E mas amuretos Que raprucharàn Français Refrain S'il chante, que chante-t'il ? Il ne chante pas pour moi Il chante pour ma mie Qui est loin de moi. 1. Sous ma fenêtre Il y a un oiselet Toute la nuit il chante, Chante sa chanson. 2. Ces montagnes Qui sont si hautes, M'empêchent de voir Où sont mes amours. 3. Baissez-vous, montagnes, Plaines, dressez-vous, Pour que je puisse voir Où sont mes amours. 4. Ces montagnes S'abaisseront bientôt, Et mes amours Se rapprocheront. Ce chant est attribué à Gaston Phébus 1331-1391; il n'y a pas d'usage réglementé en tant qu'hymne. On le chante souvent à l'occasion de matchs de rugby et il a été utilisé quasi officiellement lors des Jeux Olympiques de 2006 à Turin pour montrer un attachement à l'Occitanie. Alphonse du Gros Caillou Paroles Hyppolyte Lacombe Harmonisation Robert Ledent MP3 Chorale de l'ULB Voir la partition 1. J' m'appell' Alphons', j' n'ai pas d' nom de famille, Parc' que mon pèr' n'en avait pas non plus, Quant à ma mèr', c'était un' pauvre fille Qui était née de parents inconnus. On l'appelait Thérès', pas davantage, Quoiqu' non mariés, c'étaient d'heureux époux; Et l'on disait quel beau petit ménage, Que le ménage Alphons' du Gros Caillou! 2. Après trois ans, ils eur'nt enfin la chance, Vu leur conduit', leurs bons antécédents, D' pouvoir ouvrir un' maison d' tolérance Et surtout cell' d'avoir eu quatre enfants. Sur quatre enfants, Dieu leur donna trois filles Qui ont servi dès qu'ell's ont pu chez nous; C'est que c'était une honnête famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 3. Tout prospéra, mes soeurs aidant ma mère Car elles eur'nt vite fait leur chemin; Moi-même aussi, et quelquefois mon père S'il le fallait, nous y prêtions la main. La clientèle était assez gentille, Car elle avait grande confiance en nous; Ils s'en allaient disant; quelle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 4. Moi j' travaillais dans la magistrature, Le haut clergé, les gros officiants, J'avais pour ça l'appui d' la préfecture Où je comptais aussi quelques clients. J'étais si beau qu'on m' prenait pour un' fille, Tant j'étais tendre et caressant et doux Aussi j'étais l'orgueil de la famille, De la famille Alphons' du Gros Caillou! 5. Y avait des jours, fallait être solide, Et le quinze août, fête de l'Empereur, C'était chez nous tout rempli d'invalides, De pontonniers, d' cuirassiers, d'artilleurs. Car ce jour-là, le militair' godille Et tous ces gens sortaient contents d' chez nous; Ils se disaient quelle belle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! 6. Au-dehors nous comptions quelques pratiques Ma mèr' servait les Dam's du Sacré Coeur, Mes soeurs servaient Madam' de Metternich, Mon pèr' servait la Maison de l'Emp'reur. La clientèle était assez gentille, Puis on avait grande confiance en nous Et l'on disait "Quelle sainte famille Que la famille Alphons' du Gros Caillou" 7. Maint'nant ma mèr' s'est r'tirée des affaires, Moi j' continue mais c'est en amateur; Mes soeurs ont tout's épousé des notaires Mon père est membr' de la Légion d'Honneur, De notr' vertu la récompense brille Et si notr' sort a pu fair' des jaloux, On dit tout d' mêm' c'est un' belle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! Alphonse, en argot, désignait un homme entretenu par une femme, sans en être nécessairement le souteneur. La chanson originale comporte 6 couplets. Après les 3 premiers, on découvre le quatrième couplet assez différent Hors de chez nous, nous avions des pratiques Mon père faisait les dames du Sacré Cœur, La Paiva, madame...et toute sa clique; Ma mère faisait toute la maison de l'Empereur La clientèle était assez gentille Puis elle avait grande confiance en nous, C'est que nous étions une bien douce famille Dans la famille d'Alphonse du Gros-Caillou. La chansons se termine par les couplets 5 et 7. Elle fit, en 1888, l'objet d'un procès qui contribua au succèsLe texte écrit par Hippolyte Lacombe 1821-1889 était au départ un de ses monologues et a été publié dans Monologues en 1888. Cela explique que le texte n'était, à l'origine, destiné à être déclamé et non chanté. Ce n'est que par la suite qu'il fut mis en musique. Originaire de Rouen, Lacombe était un acteur comique qui s'est produit dans presque tous les théâtres parisiens et fut également régisseur. L'intermédiaire des chercheurs et curieux Le Gros-Caillou désignait un rocher qui symbolisait la frontière entre les terres de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et celles de Sainte-Geneviève qui se partageaient la plaine de Grenelle. Le Gros-Caillou fut démoli en 1738 lors des travaux de construction de l'Hôtel Royal des Invalides. Néanmoins son nom a survécu et servit d'enseigne à une maison close. Le timbre des 6 premiers vers est très proche de celui du Grand métingue; pour les deux derniers vers, l'air est celui du Pendu de Saint Germain. La brave fille des abattoirs 1. Dans la fumée des faubourgs populaires Où ça sent fort la sueur et la misère Les ouvriers répondent à l'appel Des mill' sirèn's qui sifflent dans le ciel; Mais la plus bell' de toutes ces sirènes C'est un' brav' fille, à la mine sereine Et chaque soir elle est le réconfort Des louchebems, des chétifs comm' les forts Le regard pur et le front innocent Elle a les mains tout' couvertes de sang... C'est la brav' fill' des abattoirs A la Vilette il faut la voir, Assister au dernier supplice Des pauv' taureaux, des pauv' génisses Au porc qui souffre avant l' saloir Elle apporte un suprême espoir Viande à saucisse, Pour qu' les riches Ils s' l'emplissent. 2. Elle aim' les homm's avec de bell's bacchantes, Ell' se nourrit que de viande saignante, Pas de poisson, jamais de maquereau, Car ell' sait bien qu'ils ne sont pas loyaux Au grand Mimil' qu'en saignait cent à l'heure, Ell' dit un jour "T'as l'air d'un grand seigneur" Sur un étal il voulut la coucher En lui disant "C'est un prix de boucher" Tout d' suite après comm' dans un grand frisson Cert's un peu tard, elle lui répondit "Non"... 3. Mais un beau soir, là bas, près d' la Villette, Ell' trouve Mimile avec une autr' brunette Alors dans l'ombr', se faufilant sans bruit, Ell' lui assène un grand coup de fusil Ell' prend sa revanche et Mimil' s'affaisse Et puis Tata s'exclame vengeresse Tu m' l'as broyé mon p'tit coeur de vingt ans, Je vais t'arracher le tien maintenant Tout en roulant par dessus les fortifs, Le coeur de Mimil' gémissait plaintif... C'est la brav' fill' des abattoirs. Dans un rictus il faut la voir Ricaner d'un p'tit coeur qui glisse Elle est plus vach' qu'une génisse Voilà comment ell' laissa choir Le coeur de Mimil' su' l' trottoir Moralité Faut qu' ça finisse Plus d'alcool, Plus de vices Note Louchébem = boucher en argot des ... bouchers ! Cet argot consiste à remplacer la première lettre par un "L" et la reporter à la fin du mot; autre exemple filer en lousedé = filer en douce ou bien encore louf, loufoque = fou. Cette chanson a été interprétée par André Raimbourg, dit Bourvil qui en a écrit paroles et musique. La fleur des fortifs Paroles Georgius - Musique 1. Entre Malakoff et Saint-Ouen Y avait une pauvre bicoque Ousqu' habitait un' fill' de rien Mais qu'avait des allur's équivoques La malheureuse avait seize ans Elle n'avait plus ses père et mère Et pour manger conv'nablement Ell' vendait des fleurs au cim'tière Et puis l' soir ell' vendait son corps Pour s'ach'ter un' côt'lette de porc On l'appelait Fleur des Fortifs A caus' qu'elle avait l'air chétif Elle avait l'oeil rébarbatif Et f'sait l'amour en collectif Quand on pense à tous ces oisifs Qu'ont des bagu's et des pendentifs, Y' a de quoi s'arracher les tifs Y' a pas d'autr' qualificatif Tif, tif 2. Un soir près de l'usine à gaz Elle rêvait de mille tendresses Avec un gars qui fait du jazz Et qui f'rait vibrer la caisse Elle aperçut un vieux vieillard - Les vieillards ne sont jamais jeunes - Qui la suivait dans le brouillard A l'heure ousque les rich's déjeunent Que voulez-vous qu'ell' lui criât? Le vieux vieillard lui dit comm' çà "On t'appelle Fleur des Fortifs Fais un arrêt facultatif Nous allons prendr' l'apéritif Je le paierai, je n' suis pas juif J' suis vieux, mais je suis sensitif Je rêv' d'un p'tit lascif Si tu m' fais du superlatif Je te paierai double tarif" Tif, tif 3. Mais elle poussa de grands cris En reconnaissant son grand-père Arrièr' cochonnet, qu'ell' lui dit, Et il fit cinq six bonds en arrière Et dans un sursaut de dégoût Il s'étrangla avec sa barbe Et se j'ta son corps dans l'égout Tandis qu'ell' s' pendait à un arbre. Comme quoi y a toujours de l'honneur Ousqu'il y a du sens et du coeur On l'appelait Fleur des Fortifs Ell' repose sous un massif De rhododendrons maladifs Où l' rossignol chante pensif "C'est l'Etat le grand responsif Qui laiss' les fill's vendr' leur rosbif" Et le merle répond plaintif "Tout çà c'est bien emmerlatif !" Tif, tif La chanson date de 1930 ci-dessus, un extrait de l'enregistrement par l'auteur, Georgius. "Fortifs" désigne les anciennes fortifications qui protégeaient la ville de Paris; des quartiers périphériques généralement fort pauvres. La tête d'Arthur air La pièce trouée 1. Un cocher prom'nait en voiture, Sur le boul'vard, un beau matin, Un' dame et ce cochon d'Arthur ; Ils faisaient l'amour en sapin ! Le cocher, intrigué sans doute, De voir ainsi les stores baissés Par la lucarne, en cours de route R'garda, et s'mit à rigoler. Elle suçait la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 2. Il appela vite un confrère, Qui s'mit aussi à rigoler, Un agent, les voyant faire, Voulut à son tour reluquer. Les deux amoureux, bien tranquilles, S' caressaient sans s' douter de rien, Quand tout à coup, l' sergent d' ville Ouvr' la porte et gueule soudain Ah ! Vous sucez la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 3. Les bourgeois, voyant la police, Ouvrir le sapin brusquement, Accourur'nt au moment propice, Pour contempler les deux amants. Or justement l' mari d'la dame, Voyant sa moitié qu'on emm'nait Gueula, le désespoir dans l'âme Mais dit's moi donc ce qu'elle a fait ? Elle a sucé la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 4. Or ce monsieur était un juge, Et s' voyant ainsi cocufié, Pour éviter tout le grabuge, Arthur fut de suit' relâché. Un chansonnier vit l'aventure, Et la mit en vers à l'instant, L'intitula ? La ... têt' d'Arthur, Et puis s'en alla en chantant Elle a sucé la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis 5. Et maintenant, je me rappelle, Qu' Arthur était un étudiant, Et que lui, ainsi que sa belle, N'ont plus l' gout d' l'amour ambulant, Aujourd'hui à chaque guindaille Lorsque chacun a bien soiffé, Quand on réclame un r'frain canaille, Les étudiants s'mettent à chanter Elle a sucé la pin' d'Arthur Dans la voiture } bis La chanson figure dès la première édition des Fleurs du Mâle 1922 et est reprise dans les rééditions ultérieures jusqu'en 1946. A l'heure actuelle, on la retrouve encore dans le Bitu magnifique. Nous n'avons malheureusement pas trouvé trace de l'air La pièce trouée. Héloïse et Abélard Paroles et musique Xanrof Harmonisation Robert Ledent Voir la partition 1. Peuples de Navarre et de France Des Batignoll's et du Jura Oyez cette triste romance! Aïe, aïe ma mère! Aïe, aïe papa! 2. C'est l'horrible mésaventure Qu'eut, il y a quelque temps de çà Un professeur d' littérature 3. De ses élèv's, nous dit l'histoire, Abélard, il s'app'lait comm' çà, Fatiguait beaucoup la mémoire 4. Le chanoine de Saint-Sulpice Comm' répétiteur le donna A sa petit' fille Héloïse 5. Le tuteur de la demoiselle Lui avait inculqué déjà Plus d'un' leçon superficielle 6. Mais çà n'manqua pas d' la surprendre Quand l'bel Abélard lui donna Un très long morceau à apprendre 7. Ne pouvant s' l'entrer dans la tête La pauvr' petit' se dépita Et s' mit à pleurer comme un' bête 8. Abélard lui disait "Patience Votre intelligenc' s'ouvrira" Ell' n'y mettait pas d'complaisance 9. Mais le tuteur, comm' dans un drame Un soir chez Abélard entra Pour lui raccourcir son programme 10. Mais dans son ardeur criminelle, Au lieu d'élaguer, il trancha La partie la plus essentielle. 11. Depuis cet acte attentatoire Jamais Abélard ne r'trouva Le fil perdu de son histoire 12. Quoiqu'ayant pris goût aux préludes, Héloïse, à cinquante ans d' là, Mourut sans finir ses études. La chanson est dédicacée à Jeanne Granier, mais a également fait partie du répertoire d'Yvette Guilbert, l'interprète favorite de Xanrof. Publiée en 1890 par J. Ondet dans Chansons parisiennes, elle est également reprise dans le n°13 de Les Chansons illustrées. Le texte est quasiment identique; seul aïe, aïe est remplacé par oï aï ! Pourtant, la chanson ou tout au moins son texte devait déjà préexister. En effet dans Chansons populaires de France, recueillies par G. Richard publié en 1867 on trouve 1. Ecoutez, sexe aimable, Le récit lamentable D'un fait très-véritable Qu'on lit dans saint Bernard. Le docteur Abeilard, Maître dans plus d'un art, Précepteur de fillette, Soupirait en cachette Pour la nièce discrète Du chanoine Fulbert. 2. Sous le même couvert Logeait le galant vert; Son latin avec zèle. Il montrait à la belle, Et l'on dit qu'auprès d'elle, ll ne le perdait pas. Mais un beau jour, hélas ! Donnant leçon tout bas, Fulbert, avec main forte, Vint frapper à la porte, Entouré d'une escorte Nombreuse et sans pitié. 3. Abeilard, effrayé, Et mourant à moitié , Quand on vint le surprendre, Lui faisait bien comprendre Un passage assez tendre Du savant art dd'aimer. Il voulut s'exprimer, Mais, sans trop s'informer, L'abbé, prenant le drôle, Lui coupa la parole, Et le maître d'école Par force resta court. 4. Dans ce funeste jour On vit pleurer l'Amour. Sans jeter feu ni flamme, Refroidi pour sa dame, Abeilard, en bonne âme, A SaintDenis s'en fut. De Satan à l'affût, ll trompa mieux le but Que défunt saint Antoine, Car la main du chanoine De l'ennemi du moine L'avait mis à couvert. 5. Voyant tout découvert, Loin de l'oncle Fulbert, La dévote Héloïse Qu'on avait compromise, S'en fut droit à l'église Du couvent d'Argenteuil. On lui fit bon accueil ; Avec la larme à l'œil, Chaque sœur se récrie Sur la main en furie Qui tranche pour la vie Le fil de ses amours. 6. Craignant les sots discours, La belle pour toujours Quitta ce domicile. Abeilard, plus tranquille, Lui fit don d'un asile, Non loin de son couvent. Héloise, en pleurant , Le mit au monument, ... Elle eut mieux fait d'en rire, Car avant qu'il expire, Elle pouvait bien dire "Ici gît mon amant." La fin de l'histoire est moins dramatique mais la raison en est peut-être dû à la censure qui régnait à l'époque. À remarquer la structure anormale du premier couplet qui ne comporte que 10 vers 3+3+3+1 alors que tous les autres en possèdent 12 2+3+3+3+1. Comme le dernier vers de chaque couplet rime avec les deux premiers du suivant, n'aurait-il pas été plus logique de décomposer en 5 couplets de 12 vers et un dernier de 10 vers ?
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